NICOLAS BOUGLIONE
L'héritier de la 7ième génération
Nicolas Bouglione représente aujourd’hui la 7ème génération d’une lignée circassienne unique.
Très attaché à la Belgique, il poursuit une tradition familiale transmises de père en fils : son grand-père Firmin intégrait déjà la Belgique dans toutes ses tournées, son père Alexandre s’y produisait exclusivement, et Nicolas continue aujourd’hui à faire vivre cet héritage avec une énergie nouvelle.
L'HISTOIRE DE LA FAMILLE BOUGLIONE
La dynastie Bouglione plonge ses racines dans les terres du Rajasthan et traverse les siècles à travers une aventure familiale faite de voyages, de transformations, de rencontres et de traditions. Voici l’histoire complète, étape par étape.
SCIPION BOGLIONI, LES ORIGINES
Rajasthan

Scipion Boglioni, fils d’un drapier turinois au début du XIXe siècle, aurait quitté l’Italie pour suivre Sonia, une gitane dompteuse de fauves. Installés en France, ils présentaient des ménageries foraines et leur nom se serait progressivement francisé en Bouglione. La dynastie, fondée vers 1830, trouve ses origines chez les Sinti, gitans italiens issus des régions du Piémont et du Rajasthan.
Rosa
La matriarche du cirque

Rosa, née en 1910 et future matriarche de la famille, vécut jusqu’à l’âge remarquable de 107 ans. Arrière-grand-mère de Nicolas, elle voit le jour place Flagey, créant dès sa naissance un lien profond avec la Belgique.
LE CIRQUE DES 4 FRÈRES BOULGIONE
1924 quand la ménagerie devient un réel cirque qui se nomme le cirque des 4 frères Bouglione
L'ÉPISODE BUFFALO BILL

1926: Sampion rachète un stock d’affiches du show “Buffalo Bill” et renomme son spectacle :
Stade Circus Ménagerie Buffalo Bill
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ACHAT CIRQUE HIVER
France

En 1934, la famille Bouglione acquiert le légendaire Cirque d’Hiver, alors encore connu sous son nom d’origine, le Cirque Napoléon, érigé en 1852. Ils en deviennent les maîtres, perpétuant la tradition de ce lieu emblématique du patrimoine parisien
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BOUGLIONE SOUS LA TOUR EIFFEL
Paris

En 1948, les Bouglione installent leur cirque au pied de la tour Eiffel — le seul établissement à avoir jamais occupé cet emplacement emblématique.
BOUGLIONE AU BRÉSIL

En 1951, les Bouglione exportent leur cirque au Brésil, ouvrant un nouveau chapitre de leur histoire. Cette tournée ambitieuse, menée sous un vaste chapiteau, témoigne de leur désir de partager leur art bien au-delà des frontières européennes et d’inscrire leur nom parmi les grandes dynasties circassiennes internationales.
TRAPÈZE

La création du clown Bouglione, symbole du cirque

Réaliser des décors de cirque est un rêve devenu réalité pour Pierre Mainil, fasciné dès son enfance par le montage et le démontage des manèges. Depuis plus de vingt ans, il imagine, dessine et fabrique des décors colorés et symboliques, intégrant des éléments incontournables comme les têtes de clown ou les étoiles du cirque.
En 1998, en collaboration avec Alexandre Bouglione, il crée l’une des têtes de clown les plus emblématiques du cirque, conçue pour les affiches et visuels. Cette création, reprise dans le monde entier, devient rapidement l’emblème du cirque Bouglione et apparaît même dans des productions hollywoodiennes commeDe l’eau pour les éléphantsPour lui, travailler pour de grands noms du cirque reste une passion intacte, mêlant tradition et créativité dans un univers qu’il affectionne depuis toujours.
NICOLAS BOUGLIONE
7ième génération

Du côté paternel, Nicolas est le fils d’Alexandre Bouglione et le petit-fils de Firmin Bouglione, figure majeure du cirque français et héritier des grandes dynasties fondatrices. Firmin s’est notamment illustré en rachetant le nom Amar, l’une des enseignes les plus emblématiques de l’histoire du cirque en France.
Du côté maternel, sa maman, Linda, est une Bügler, issue d’une autre grande lignée circassienne. Nicolas Bouglione devient ainsi l’héritier naturel de deux familles prestigieuses du monde du cirque.